PENDANT QUE LE LOUP N'Y EST PAS.

4 septembre 2010

Et c'est reparti !


Les vacances sont terminées, ces deux mois ont été terribles dans tous les sens du terme, mais maintenant, c'est fini, on reprend les cours, on enfile son costume de fille sérieuse, on essaye de cacher au maximum ce qui s'est passé cet été et on recommence, comme chaque année. Mais cette année sera plus difficile, différente, la transition a du mal à se faire, je la subis plus que je n'y participe. Je suis jamais autant sortie que ces deux mois, j'ai rencontré des gens, j'ai bossé, je suis partie, j'ai consommé, acheté, je n'ai jamais autant vécu que ces deux mois, pas eu autant de sensations diverses en un laps de temps si peu étendu. Et là, on m'annonce que je vais bosser jusqu'à quatorze heures chaque mercredi et que j'aurai quatre heures de devoirs surveillés chaque samedi en plus d'un emploi du temps surchargé. Et ma vie ? J'en fais quoi ? Je lui dis de revenir plus tard, que cette année, ça va pas être possible entre nous ? Je sais qu'au final, je vais y arriver, que c'est pas grand chose, que j'aurais juste à bien m'organiser, que je vais sûrement devoir sacrifier l'escalade avant même d'avoir commencé en club, mais que c'est qu'une année, que je dois pas m'en plaindre, que j'arrête de me plaindre. Aujourd'hui, j'ai voulu réécrire, rien de spécial, juste une nouvelle, des poèmes... Je me suis rendue compte que j'ai perdu tous mes carnets d'écrits depuis le déménagement, ceux que j'écris depuis la sixième, où toutes mes pensées sont écrites, des sortes de journaux de pensées, d'essais. Si quelqu'un les trouve, je suis bonne à jeter, si moi je ne les retrouve pas, je risque de me cryogéniser sur place dans l'immédiat.

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