PENDANT QUE LE LOUP N'Y EST PAS.

27 janvier 2012

02 novembre 2011


ils ne me comprennent pas. pour eux, je suis en arts appliqués, donc je ne fais pas de vraies études, et par conséquent, j'ai pas le droit de me plaindre parce que eux, ils ont du travail, des vrais trucs de gens sérieux alors mes problèmes, pas le temps de les prendre en considération. oh désolée chérie, je croyais pourtant que quelques facteurs t'aidaient à optimiser ce problème de temps, comme quelqu'un qui te fait à manger, qui lave ta vaisselle, ton linge, qui te fait un câlin quand tu vas pas bien... ah ouais, t'y avais pas pensé, et en fait, t'y penses toujours pas, t'essaieras pas de te mettre à ma place, parce que ça vaut pas la peine de perdre ton temps, d'imaginer ce que les autres ressentent avant de les délaisser. imaginer ce que ça peut faire d'être seule dans une ville que tu connais pas, à cinq heures de tout repères, imaginer cette douleur dans la gorge quand tu vois que tes amis n'en ont plus rien à foutre de toi parce qu'ils prennent trop au sérieux leurs études supérieures aux tiennes, imaginer ce que ça fait de ne trouver aucune épaule sur laquelle se poser parce qu'au final, la seule personne qui se préoccupe de ce que je peux ressentir, c'est ma mère. et c'est déjà ça, certes, mais pour moi ça reste un bien triste constat. alors une année de plus, on va tenter de faire semblant, de sourire là où on voudrait crier, de respirer quand on devrait vomir, de marcher là où on voudrait seulement s'évanouir.

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