me voilà enfin en arts appliqués, après avoir enduré certains évènements pas forcément sympathiques ; je fais désormais partie de "la vie étudiante", se retrouver seule dans son 20m², loin de tous ceux qu'on connait, avoir personne sur qui pleurer, avoir la flemme de cuisiner... enfin, comme d'habitude, ma vie est un enchaînement de complaintes insensées, il n'y a que ça que je connais. bref, toujours est il que je suis confrontée à un nouveau mode de vie, une nouvelle ville, de nouveaux gens, une nouvelle façon de travailler, et peut-être même de penser. le fait d'être loin de clermont me donne l'impression que je n'ai jamais vécu avant, que je n'ai jamais respiré, comme si j'avais été enfermée dix huit années dans une boîte remplie de chagrin et qu'on ne m'avait pas parlé de ce monde extérieur, où les gens sont pas tous cons, où il arrive que parfois, on ne profite pas de toi.
je me complais à penser qu'un jour, à force de ténacité, je finirai par trouver un mode de vie qui me convient, dans lequel je ne me plains pas. ça serait idyllique, surtout pour mon entourage. à vrai dire, je n'ai rien à raconter, j'ai juste besoin de déposer quelques pensées par ici, histoire qu'elles ne restent pas bloquées en moi trop longtemps.
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